la phrase du Maréchal Foch :

la phrase du Maréchal Foch :
« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… »

et le tweet du pape François du 11 Décembre 2014

"La question écologique est vitale pour la survie de l’homme et a une dimension morale qui nous touche tous".



samedi 10 décembre 2011

la guerre 14/18 documentaire avec de vraies images


Arte - L'héroïque cinématographe par wildkillah

la guerre 14/18


critique du documentaire :

source : http://lyonelkaufmann.ch/histoire/2008/11/17/14-18-le-bruit-et-la-fureur-le-retour-du-bourrage-de-crane/


les images ne servent que d’illustration aux propos du narrateur, poilu imaginaire, et ce soi-disant documentaire historique n’est qu’une œuvre de fiction de plus, un roman à thèse à la forme picturale particulière, mélange d’images colorisées, de quelques-unes en noir blanc et d’extraits de films de fiction.
L’intention n’en est pas moins de faire croire au spectateur que ceci est « vrai », plus vrai en tout cas que tous les films de fiction consacrés à la guerre de 1914-1918 pour zapper ces derniers. Il serait intéressant de faire une analyse plus fine de ce documentaire pour repérer des scènes qui, sous une forme ou sous une autre, font écho à la scène d’un film de fiction. Ainsi, lorsque le film s’attèle à l’épisode de l’offensive du Chemin des Dames, il y a un commentaire du narrateur relativement aux officiers d’Etat-major, présentés comme indifférents au sort de la troupe, et les images nous montrent la cour d’une splendide bâtisse où trônent les voitures rutilantes de ces officiers. Une scène comparable figure dans le film de Stanley Kubrick, les Sentiers de la Gloire.
La présentation du documentaire s’attache ensuite au commentaire qui accompagne les images :
« Pour la première fois, c’est un poilu imaginaire comme le soldat inconnu qui nous raconte ces quatre ans de tranchée en images d’archives colorisées. »
Un poilu tellement imaginaire qu’il est improbable. Ce narrateur est omniscient, l’exact inverse de Fabrice à Waterloo, et capable de nous parler de sa vie quotidienne, de ses sentiments tout en étant au courant des considérations stratégiques de l’Etat-major et nous fournissant des informations statistiques en temps réel sur le conflit. Le tout dans une langue digne d’Apollinaire et de Céline ainsi que le démontre l’extrait suivant de la vidéo :
« On mange de la boue, on dort gluant et on vit glaise comme si on portait tout debout et déjà ouvert notre cercueil.»
Néanmoins il est curieusement moins omniscient pour nous parler de la reproduction en termes militaires de la hiérarchie sociale et des considérations de classe. De même, il reste très largement collé à l’évocation militaire et l’offensive du Chemin des Dames, par exemple, n’est que le fait d’officiers présomptueux, coupés de la troupe, mais rien ne relie la décision de Nivelle de pousser l’infanterie sous le feu des canons avec l’approbation tacite de Clémenceau ou de Poincaré. Point non plus d’arrêt sur la participation des peuples colonisés à l’effort de guerre. Il y a des absences, des silences qui sont éloquents.
Par ailleurs, l’incise ci-dessus permet au reportage de France 2 d’introduire le propos qui sous-tend l’entier de l’entreprise et c’est désormais Jean-François Delassus, le réalisateur, qui endosse le propos, la thèse du documentaire. Tout d’abord il indique qu’il s’agit pour le téléspectateur d’avoir
« L’impression d’être à côté des poilus, en face d’eux, […] comme une mouche sur le mur. Il va partager leur vie. […] Moi si j’avais eu entre 18 et 45 ans, j’aurais été là à sa place et en quoi j’aurais supporté ce qu’il a vécu ? Il s’agit de comprendre comment ce poilu imaginaire a pu supporter cela et au nom de quelles valeurs »
Pour plus de sûreté, Delassus fournit directement la réponse. Deux valeurs ont porté cette guerre : la haine et la patriotisme. Un deuxième extrait tiré de la voix off soutient ce propos du réalisateur et exalte le sang
«Je ne veux pas passer sous silence une transe qui est aussi une jouissance. La tuerie soulage la haine.»
Ce faisant est éliminé ainsi du champ de vision du téléspectateur toute autre dimension de l’attitude des poilus pendant et après ce conflit. Le dispositif retenu forme ainsi un écran à toute autre compréhension notamment celle du pacifisme, dans l’entre-deux-guerres, des survivants. Par une magnifique pirouette également, et par une contradiction remarquable alors qu’on a sonorisé des archives muettes de gens qui ne sont plus là pour se défendre, c’est le soldat inconnu, par essence muet, qui zappe les témoignages des survivants et notamment des deux dernier d’entre eux Lazare Ponticelli, très clair lui dans son rejet de la guerre et de l’inutilité de celle-ci («En 1914, je me suis engagé») ou Louis de Cazenave, dernier combattant ayant connu le «Chemin des Dames» :
« La guerre ? Hay hay hay ! Un truc absurde, inutile ! A quoi ça sert de massacrer des gens ? Rien ne peut le justifier, rien ! »
« La gloire, l’héroïsme ? De la fumisterie ! »
« Le patriotisme ? Un moyen de vous faire gober n’importe quoi ! »
Plus fort de café encore, cette interprétation du conflit est présentée par le réalisateur comme novatrice, révolutionnaire et sortant de l’historiquement correct :
« En réalité ce conflit a été accepté, a été consenti par la troupe et par l’arrière. Cette vision de la guerre de 14-18 est révolutionnaire, elle est radicalement différente. Elle sort de l’historiquement correct. »
Nous nageons ainsi en pleine malhonnêteté intellectuelle tant en fonction de la chronologie des questionnements historiographiques du conflit (l’école du consentement étant antérieur à l’école de la contrainte) que dans le statut des courants historiographiques, car s’il y a un « historiquement correct »— une vision officielle— c’est celle de l’école du consentement et donc les chercheurs de l’Historial de Péronne !

dimanche 6 novembre 2011

samedi 12 mars 2011

A voir mardi soir sur ARTE à 20H45

un message citoyen par la journaliste indépendante Marie-Monique Robin qui avait dénoncé il y a deux ans la FTN Monsanto :

Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin sera diffusé le mardi 15 mars à 20h40. Il sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

extrait 1

Notre poison quotidien

mardi à 20h40

Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?







mardi 22 février 2011

correction ds2